Il passe à une «nouvelle phase», dit-il, de sa campagne. Pas impressionné par les sondages qui le laissent pour l'instant loin derrière Arnaud Montebourg à la primaire à gauche, le député PS des Yvelines entame une deuxième étape : si «le fil conducteur» de ses interventions restera la «question sociale et celle du travail», Hamon promet, dans les prochaines semaines, d'aborder davantage les thématiques régaliennes, l'Europe et «la place de l'Etat et des services publics». L'ex-ministre inaugure mercredi son QG, un 140 m² au 11e étage de la Tour Montparnasse et a prévu de lancer le même jour une collecte de dons en ligne. Budget prévu : 200 000 euros (dont 50 000 mis à disposition par le PS comme pour tous les candidats).
La veille au soir, au Point Ephémère (10e arrondissement de Paris), Hamon va s'essayer à un nouvel exercice de campagne : le «Meet up». Sur le thème du «revenu universel», un de ses premiers thèmes de campagne, l'ancien porte-parole du PS a prévu une courte introduction, puis de faire travailler les participants en petits groupes en laissant, ensuite, qui veut venir s'exprimer devant le public pour, enfin, conclure la soirée. Côté parrainages, Hamon revendique 66 conseillers départementaux, 19 parlementaires, 10 maires de plus de 10 000 habitants et 15 membres du conseil national du PS. Largement assez pour se déclarer candidat à partir du 1er décembre. Date à laquelle il a prévu de publier un nouveau livre.