En tenue civile et à bord de plusieurs dizaines véhicules banalisés ou appartenant à la flotte officielle, gyrophares allumés, les policiers ont circulé à Paris autour de l’Arc de Triomphe et sur les Champs-Elysées avant de se disperser.
«Nous sommes à bout», a expliqué l'un d'eux à un journaliste de l'AFP. Selon le Parisien, la manifestation est partie de l'hôpital Saint-Louis, où est hospitalisé un adjoint de sécurité, très grièvement brûlé aux mains et au visage après avoir été blessé le 8 octobre par un jet de cocktail Molotov à Viry-Châtillon (Essonne). D'après le quotidien, ce rassemblement «a été organisé sans organisation syndicale».
Une dizaine de personnes «cagoulées», selon les autorités, avaient brisé les vitres de deux véhicules de police et les avaient incendiés en tentant de bloquer les policiers à l'intérieur. Le pronostic vital d'un adjoint de sécurité de 28 ans grièvement brûlé était «toujours engagé» en fin de semaine dernière, tandis qu'une gardienne de la paix de 39 ans devait sortir de l'hôpital en début de cette semaine, selon une source policière.
Mardi 11 octobre, plusieurs centaines de policiers s’étaient rassemblés en silence devant les commissariats de France, en solidarité avec leurs collègues attaqués, et avaient réclamé plus de moyens et davantage de fermeté.