Outre la fin des unités de prévention de la radicalisation, le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, a également annoncé, mardi, la création d'une «sous-direction de la sécurité pénitentiaire» qui verra le jour en février 2017. Elle rassemblera plusieurs structures existantes et d'autres nouvelles, comme un «bureau central du renseignement pénitentiaire» (BCRP) ou encore «une cellule de veille et d'analyse qui sera chargée d'assurer la gestion de crise». Globalement, le projet de loi de finances pour 2017 doit prévoir 58,6 millions d'euros alloués à la sécurité dans les établissements pénitentiaires (contre 30 millions en 2016). Ils seront employés, entre autres, à la sécurisation passive et active du parc, à la vidéoprotection, à la sécurisation des environs pour éviter les projections, au développement des services numériques en détention. «Je n'entends pas m'arrêter là et je ferai tout pour mobiliser des moyens supplémentaires», a promis le ministre de la Justice.
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