Julien Dray a bien fait son travail. A l'Elysée, tous les conseillers ont repris son parallèle entre l'actuel Président et le Chirac de 1995 - seul contre tous au cœur d'une droite éclatée : «S'il est candidat, il gagnera en challenger, en repartant de la base, à la Chirac : pas de national, du local et du terrain, du terrain, du terrain», explique l'un deux. Malgré l'inquiétude qui ne faiblit pas dans la majorité, en dépit de sondages qui plongent encore, Hollande comme son entourage veulent croire que l'onde de choc provoquée par le dernier ouvrage de confidences présidentielles ne passe pas le boulevard périphérique. A les entendre, ce serait un phénomène entretenu par les «milieux parisiens». Depuis dix jours, Hollande a des fourmis dans les jambes, réclame des déplacements en province et veut multiplier les sorties sans caméras. «Le papillon politique sort enfin de la chrysalide élyséenne», se réjouit Dray.
Chahuté au sommet, Hollande repart en campagne par la base
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publié le 2 novembre 2016 à 20h31
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