Un an jour pour jour après les massacres, François Hollande a présidé, dimanche, les commémorations des attentats les plus meurtriers qu’ait connus le pays, à Saint-Denis et à Paris.
Du Stade de France au Bataclan, de 9 heures à 11 heures, à chaque étape, quasiment le même cérémonial dépouillé : accompagné de la maire de Paris, Anne Hidalgo, le Président a dévoilé six plaques «en mémoire des victimes blessées et assassinées» par les commandos du groupe jihadiste Etat islamique. Dans chaque lieu, les noms des personnes tuées ont été lus avant une minute de silence et le dépôt d'une gerbe. Partout, le même recueillement, des étreintes, parfois des larmes.
Devant le Stade de France, le Portugais Manuel Dias avait été la première des 130 personnes assassinées. C'est son fils Michael Dias qui a lu le seul discours prononcé durant tout l'hommage. «Nous devons nous efforcer de combattre la stigmatisation et la division ; l'intégration est la solution», a-t-il juste murmuré.