Emmanuel Macron commence à avancer des propositions. Mais ce sont plus des orientations que des mesures concrètes.
Temps de travail. Pour les jeunes, les 35 heures, «ce n'est pas long», explique l'ancien ministre. Ils doivent donc pouvoir travailler plus quand leurs aînés, au contraire, pourraient lever le pied : 30 ou 32 heures à partir de 50 ou 55 ans. Globalement, «il faut plus de souplesse, donc plus de flexibilité», sur la durée du travail, explique Macron.
Retraite. Même formule à la carte avec l'âge de départ à la retraite, qui pourrait varier entre 60, 65 et 67 ans en fonction des individus ou des situations.
Unédic. L'organisme qui gère l'assurance-chômage, piloté aujourd'hui par les syndicats et le patronat, serait nationalisé et donc administré par l'Etat. «[Le régime] a accumulé plus de 30 milliards de dette et c'est l'Etat qui en assure in fine l'équilibre financier», explique le candidat pour justifier sa position.
Chômage. Les micro-entrepreneurs et les travailleurs indépendants seraient indemnisés s'ils se retrouvent au chômage. Les salariés démissionnaires pourraient également en bénéficier, notamment, donne-t-il en exemple, pour les salariés en burn-out.
Carte scolaire. Afin d'assurer une vraie mixité sociale, l'ancien ministre veut faire «évoluer» la carte scolaire, mais sans donner plus de précisions.
Etablissements scolaires. «Il faut donner plus à ceux qui en ont le plus besoin», explique Macron, qui défend également «une véritable autonomie pédagogique».