Un premier déplacement dans son nouveau costume : Emmanuel Macron – le candidat à la présidentielle - est en visite pour deux jours dans les Bouches-du-Rhône. Et les doutes l’accompagnent. Certains socialistes guettent son programme et tiquent. Pour cause, les proches de Jean-Noël Guérini accompagnent Macron tout au long de son parcours. Notamment un meeting aux Pennes-Mirabeau en présence du maire, Michel Amiel : devenu sénateur en 2014 sous l’étiquette de la force du 13, l’éphémère parti de Jean-Noël Guérini, ancien patron du conseil général multi mis en examen.
Un proche de Benoît Hamon - lequel a demandé jeudi matin à Macron de faire connaître la liste de ses soutiens financiers - nous confie: «J'ai eu également écho d'un repas où il sera entouré de guérinistes. Bref, pour son premier déplacement, ça tranche beaucoup avec discours novateur.» Sur Twitter, Joël Gombin - spécialiste de la géographie électorale dans le sud de la France – confirme. Emmanuel Macron était déjà surveillé de près par ses rivaux. A Marseille - dans une ville où on lui prête des intentions électorales en cas de défaite ou de renoncement à la présidentielle - le candidat leur a donné du grain à moudre.
peut-être, mais soutenu dans les BdR par Michel Amiel et Samia Ghali... tu la sens la Guérinie en déshérence ?
— Joel Gombin (@joelgombin) November 17, 2016