Menu
Libération
Participez

«Parlons travail» : mon supérieur, ce zéro

Durant deux mois, «Libération» explore en vidéo et en data les premières tendances du questionnaire sur le travail. Aujourd'hui, la vision de la hiérarchie. Et c'est saignant.
Parlons travail : la hiérarchie
publié le 17 novembre 2016 à 9h26

Le grand questionnaire sur le travail lancé par la CFDT, soutenu par Libération et qui a déjà intéressé plus de 130 000 personnes, se penche notamment sur les relations que nous pouvons entretenir avec nos supérieur(e) s. Et il est peu de dire que la confiance n'est pas au rendez-vous dans la photographie qui se dégage à six semaines de la clôture de cette enquête.

Quand on leur demande à qui profitent les promotions, plusieurs réponses sont possibles mais elles sont généralement très négatives : copinage, docilité, voire servilité. La compétence et l’honnêteté ne sont mises en avant que par une petite minorité des répondants.

Les relations avec votre hiérarchie ne semblent pas au beau fixe. Plusieurs points apparaissent nettement : plus des trois quarts des personnes interrogées sont témoins ou victimes de harcèlement moral dans leur entreprise ; plus de la moitié estime que leurs supérieurs ne se préoccupent pas de leur bien-être et beaucoup qu’ils se protègent avant tout.

Et que font-ils ces chefs pour leurs équipes ? Pour la moitié des personnes interrogées, ils ne les aident pas assez à mener leurs tâches au quotidien, ils ne font pas assez de retours sur le travail effectué, et ils ne prennent assez soin pour les évaluer.

Des retours assez violents, parfois compensés par des données paradoxales (les chefs sont quand même perçus comme compétents dans l’ensemble). Mais globalement, l’image se résume dans cette impression qu’a la grande majorité des répondants : «Sans chef je travaillais pareil, sinon mieux».

Vous pouvez participer à cette grande expérience en répondant directement ci-dessous.