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Libération
2017

Bartolone veut que Hollande et Valls participent à la primaire du PS

Le président de l’Assemblée nationale a dit souhaiter, samedi à Bondy que le chef de l'Etat et le Premier ministre s'affrontent à la primaire de la gauche en janvier.
Claude Bartolone lors des questions au gouvernement le 23 novembre 2016 à l'Assemblée nationale à Paris (Photo PHILIPPE LOPEZ. AFP)
par AFP
publié le 26 novembre 2016 à 10h05
(mis à jour le 26 novembre 2016 à 11h32)

Le président socialiste de l’Assemblée nationale Claude Bartolone a dit souhaiter, samedi à Bondy, en Seine-Saint-Denis, que François Hollande et Manuel Valls participent à la primaire initiée par le PS des 22 et 29 janvier, avant de se rassembler au second tour.

«Je ne sais pas» pour qui je vais voter, «mais je sais une chose c'est que ce n'est pas une petite primaire qui peut nous sauver (...) Je souhaite qu'(Emmanuel) Macron participe à la primaire, je souhaite que (Manuel) Valls participe à la primaire, je souhaite que (François) Hollande participe à la primaire, je souhaite que (Jean-Luc) Mélenchon vienne exprimer au sein de la primaire sa différence», a déclaré Claude Bartolone en arrivant au «Carrefour des gauches» organisé par la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, et ses proches.

Les deux têtes de l'exécutif doivent-elles participer en même temps à la primaire, lui a-t-il été demandé? «Je préfèrerais qu'ils participent tous les deux à la primaire, plutôt que l'un puisse se dire: "Voilà je suis éliminé sur le tapis vert, donc je m'éloigne de la campagne, je m'éloigne des socialistes, je m'éloigne de l'action gouvernementale". S'ils se sentent et l'un et l'autre porteurs d'un projet pour la France, s'ils sentent qu'ils ont des choses à dire aux Français, autant qu'ils aillent à la primaire, et que l'on puisse les voir se rassembler au second tour de cette primaire», a répondu Claude Bartolone.

Interrogé sur la nécessité pour Manuel Valls de démissionner s’il était candidat, Claude Bartolone a éludé.

Martine Aubry avait auparavant affirmé ne pas savoir pour qui elle voterait à la primaire, prévue les 22 et 29 janvier. «Chacun me connaît, j'ai toujours pris des positions en fonction de mes convictions. Aujourd'hui, je ne sais rien, j'attends les programmes, les projets. Pour certains, je sais que je ne pourrai jamais être avec eux: M. Macron par exemple, lui, c'est le seul que je citerai aujourd'hui car il n'est pas à gauche. (…) Aujourd'hui, je ne sais pas pour qui je voterai».