C'est la somme que devra verser l'Etat à Pierre Douillard, 16 ans au moment des faits, éborgné après avoir reçu un tir de LBD40, une arme à balles souples, lors d'une manifestation lycéenne en 2007. En octobre, le rapporteur public du tribunal administratif de Nantes considérait que le ministère de l'Intérieur avait «commis une faute» en autorisant l'utilisation de ce type d'arme alors «en cours d'expérimentation». Une semi-victoire, car la justice«a décidé de partager les responsabilités à 50 %», retenant l'hypothèse d'un jet de projectile sur les policiers, ce que Pierre Douillard, qui avait réclamé 172 000 euros de dommages et intérêts, a toujours nié.
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