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Prothèse

Mort du cinquième greffé : le cœur artificiel pas impliqué, selon Carmat

Les analyses «n’ont pas montré d’implication de la prothèse dans le décès» du patient, affirme la société Carmat.
Un coeur artificiel de la société française Carmat, le 21 décembre 2013 à Paris (Photo KENZO TRIBOUILLARD. AFP)
par AFP
publié le 30 novembre 2016 à 19h51
(mis à jour le 30 novembre 2016 à 20h24)

La société française assure que la prothèse n'est pas impliquée dans son décès. Le cinquième patient ayant reçu cet été un coeur artificiel Carmat est décédé, a annoncé ce mercredi l’agence du médicament ANSM.

«L'ANSM a reçu l'information de la part de Carmat du décès de ce 5e patient» et le groupe de biotechnologie «a suspendu l'essai clinique suite à la survenue de ce décès» et «à la demande de l'ANSM», a déclaré l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, confirmant une information d'Europe 1.

Ce patient était le premier à recevoir ce coeur artificiel dans le cadre de la «phase pivot» de l'essai clinique de Carmat, lancée fin août, c'est-à-dire l'étape finale devant lui permettre d'obtenir à terme le feu vert pour la commercialisation de son coeur artificiel. Le patient, greffé pendant l'été, «est mort environ un mois et demi après la transplantation», selon une source médicale.

La société française Carmat assure ue la prothèse n'est pas impliquée. «Nous pouvons affirmer que les analyses réalisées n'ont pas montré d'implication de la prothèse dans le décès du patient. La prothèse ayant fonctionné normalement lors des 3 dernières implantations, notre motivation à apporter une alternative à ces patients faisant face à une impasse thérapeutique totale ne cesse de croître», a déclaré Stéphane Piat, directeur général de l'entreprise, dans un communiqué.

«Nous attendons les résultats des investigations qui sont conduites pour savoir si le coeur est en cause ou non dans la survenue de ce décès» et avant d'«éventuellement réautoriser de nouvelles implantations», a de son côté indiqué l'ANSM.