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Libération

«Tout le monde veut en être. Mais la primaire de la gauche, ça n’est pas open bar.»

publié le 8 décembre 2016 à 20h16

Devant l'inflation de candidats à sa primaire estampillée Belle Alliance populaire, il devenait urgent, pour le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, de balayer devant sa boutique. «Nous sommes un peu victimes de notre succès», a-t-il lancé jeudi. Pour éviter que la primaire des 22 et 29 janvier ne se transforme en tribune pour tous les candidats de mini-partis en quête de visibilité, Cambadélis ferme donc la porte à ceux qui ont fait part d'un «désir un petit peu tardif» d'en être. Exit donc Pierre Larrouturou (Nouvelle Donne), Bastien Faudot (Mouvement républicain et citoyen) et Sébastien Nadot (Mouvement des progressistes). Cette remise en ordre de la primaire est surtout, pour la direction du PS, affaire de «crédibilité» pour répéter qu'Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon «ne veulent pas de l'union» parce qu'ils refusent de plonger dans le bain : «Si demain nous avons quinze candidats, ils diront que c'est un truc de guignols… et ils auront raison !»