Il faut «bien entendu» évacuer la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), a déclaré le Premier ministre à l'Assemblée nationale, parce que «le droit doit être respecté, que nul ne peut par la violence s'opposer à l'expression de la souveraineté des élus lorsqu'ils respectent le droit ni aux décisions qu'ils prennent». Mais la question est «de savoir comment bien le faire», compte tenu du «niveau de mobilisation des forces». Quelque 600 à 700 opposants au projet d'aéroport occupent toujours le site. Fort du «oui» au référendum local de juin et des rejets des recours par la justice, Manuel Valls avait promis une évacuation «à l'automne». Mais il n'y a désormais «pas d'évacuation possible tant qu'un contentieux avec Bruxelles n'est pas réglé», selon une source proche de son successeur. De fait, l'opération ne devrait pas intervenir avant la présidentielle.
«Le sujet n’est pas de savoir s’il faut évacuer la ZAD […] mais de savoir comment bien le faire.»
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publié le 14 décembre 2016 à 20h16
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