Le Défenseur des droits a dressé mardi un bilan sévère du démantèlement des camps de migrants à Calais (7 000 personnes dont 1 200 mineurs) et Paris. Refusant de «partager le satisfecit» du gouvernement qui s'est gargarisé «d'avoir conduit une opération humanitaire de grande envergure», Jacques Toubon déplore que «d'autres logiques priment» sur celle consistant à offrir un «accueil digne et perenne» aux réfugiés. Et recommande notamment de «donner aux jeunes présents dans les Caomi [centre d'accueil] un statut légal, administratif ou judiciaire, et de garantir leur accès aux droits, à l'éducation et à la santé».
«[A Calais,] des dispositifs dérogatoires ne permettant pas d’assurer complètement les droits fondamentaux des enfants, et tout simplement leur protection»
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Publié le 20/12/2016 à 20h46
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