Après avoir surpris en proposant la suppression, hors textes budgétaires, de l'article 49.3 (permettant l'adoption d'un texte sans vote du Parlement), Manuel Valls propose celle de la Cour de justice de la République (CJR), réservée aux ministres poursuivis pour des faits liés à l'exercice de leur fonction. Hollande l'avait déjà promis en 2012. Après le verdict dont a bénéficié Lagarde dans l'affaire de l'arbitrage Tapie, il juge que la CJR (trois magistrats, six députés et six sénateurs) «donne le sentiment de protéger ceux qui gouvernent» et «crée les conditions d'une rupture civique».
2017 Valls flingue (aussi) la CJR
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Publié le 21/12/2016 à 20h26
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