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Peillon présente sa lonnnnnnngue équipe

Le candidat à la primaire compte dans ses rangs plusieurs orphelins du hollandisme, et des élus de la capitale.

Vincent Peillon en Haute-Garonne, le 19 décembre 2016. (Photo Ulrich Lebeuf / Myop pour )
Publié le 21/12/2016 à 17h10

Vincent Peillon, un homme seul ? Une candidature de témoignage ? Que nenni. Le candidat à la présidentielle – via la primaire organisée par le PS – dit représenter l’équilibre de la rue de Solférino. Et il vient d’offrir aux mauvaises langues son organigramme. Une sorte d’arbre généalogique sans fin : des chefs, des sous-chefs, des jeunes, d’autres beaucoup moins. Chacun à sa spécialité. Vincent Peillon compte – comme prévu – dans ses rangs plusieurs orphelins du hollandisme (Kader Arif, Sébastien Denaja et Philippe Bonnefoy), les têtes d’affiches de Paris (Anne Hidalgo, Patrick Bloche, Emmanuel Grégoire) et quelques parlementaires qui squattent les ondes (Karine Berger, David Assouline, Patrick Mennucci).

Dans un premier temps, le nom de Julien Dray figurait - à sa grande surprise - dans l’organigramme. Avant de disparaître par magie… Discret depuis le renoncement de Hollande, il préfère rester à l’ombre pour le moment.

Aujourd'hui, face à l'armée mexicaine de l'ancien ministre de l'Education, les mauvaises langues se marrent (toujours). On entend des «son équipe n'a aucun sens politique» et des «ce n'est pas ces noms qui vont remplacer son absence des radars depuis son éviction du gouvernement». Ou bien, «c'est une équipe de Parisiens, et la primaire se joue sur tout le territoire». Les moins bavards se trouvent chez Manuel Valls : ses troupes – sous ordre du chef –n'insultent pas l'avenir et pensent (déjà) au second tour de la primaire. Du côté de la team Peillon, on reste tranquille face aux railleries de la concurrence. «C'est une équipe paritaire, équilibrée géographiquement et structurée sur la base des idées» affirme Sébastien Denaja, un de ses porte-parole. En attendant, deux rendez-vous sont soulignés au marqueur dans l'agenda : le 6 janvier, pour la présentation de son programme, et les trois débats télés.