Vendredi, premier étage de la mairie du XIIe arrondissement de Paris. Les micros sont nombreux face à Vincent Peillon, les questions tombent : «La différence entre les candidats ?» «Vous êtes l'héritier de Hollande ?» Il ne tombe pas dans la petite phrase. Ni chaud ni froid : «Oui, il y a des différences entre les candidats et elles vont apparaître lors des débats. Et au sujet du bilan de Hollande, il faut saluer les avancées sans oublier les difficultés», dit-il. Comme Hollande en 2012, il se pose en «candidat de la jeunesse». Plus tard sur le marché Daumesnil, le froid pique. Le visage du professeur de philo ne parle pas à tout le monde. Alors qu'il y a encore un mois il était loin d'une candidature présidentielle et loin du PS, l'hypothèse de le voir gagner la primaire n'est pas moins crédible que d'autres.
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