S'il n'est toujours pas possible de se déclarer de «sexe neutre», la loi «Justice du XXIe siècle» adoptée en octobre devrait faciliter le changement de sexe à l'état civil des transsexuels. Le texte stipule que toute personne majeure ou mineure émancipée «qui démontre par une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe à l'état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue, peut en obtenir la modification» devant un tribunal de grande instance. En outre, «le seul fait de ne pas avoir subi des traitements médicaux, une opération chirurgicale ou une stérilisation, ne pourra fonder un refus de faire droit à la demande». L'avancée est là.
Mais pourquoi devoir toujours en passer par un juge, continuent de demander les associations de défense de trans ? Et d'en appeler à la «mise en place d'une procédure d'accès rapide, libre et gratuite, en mairie». C'est déjà le cas dans des pays tels que l'Argentine, Malte, le Danemark, la Colombie, l'Irlande et la Norvège.