Une ferme bio autonome à Châtenoy (Seine-et-Marne), lundi matin. Les chaussures dans la boue, Benoît Hamon est entouré des deux propriétaires. Des caméras, des flashs, des stylos. La foule exige des images, c'est le grand cirque de la présidentielle. Le candidat pose des questions, écoute, relance. Arrive le moment «bergerie». Il guette les agneaux. Hamon, tel Ségolène Royal en 2014 au Salon de l'agriculture, prend un agneau dans ses bras. Il tourne sur lui-même pour répondre à tous les flashs. Soudain, il souffle : «Je le dépose car son cœur bat trop vite.» Le socialiste qui rêve de «faire battre le cœur de la France» a réussi à faire battre celui des agneaux. Un sac de patates bio en revanche lui échappe. Après une pause, Hamon revient les chaussures propres pour donner ses dix propositions «pour une alimentation de qualité», avec notamment la création d'un grand ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation durable et de la Forêt, un plan alimentation et santé publique et 50 % de bio dans les cantines d'ici 2025… Patates et gentils agneaux compris. Photo Marc Chaumeil
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