C'est le recul du chiffre d'affaires d'EDF en 2016, passant à 71,2 milliards d'euros du fait du double effet kiss cool de la baisse des prix de gros de l'électricité (qui sont passés en deux ans de 40 euros à 28 euros le mégawatt/heure) et de l'arrêt, cet automne, de 18 réacteurs nucléaires sur 58 pour cause de contrôles de sûreté exigés par l'Autorité de sûreté nucléaire après la découverte «d'anomalies» dans la composition de l'acier de générateurs de vapeur forgés par Areva au Creusot. Si le patron promet «le rebond» pour l'année suivante, l'ONG Greenpeace pointe de son côté l'asphyxie financière du chef de file du nucléaire français.
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