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Libération

Dans le rétro 2012 Présidentielle : coups de pique et flops

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publié le 20 février 2017 à 20h16

Hollande ? Un candidat qui «ment matin et soir» (dixit Sarkozy). Sarkozy ? Un gamin «qui veut vous chercher dans la cour de récréation» (dixit Hollande). Quand ce ne sont pas les candidats qui échangent des noms d'oiseau, leurs lieutenants s'en chargent. Dans le camp socialiste, la palme revient à Benoît Hamon. [...] Le porte-parole du PS a expliqué que le président sortant lui faisait «penser à la famille Le Quesnoy, à une sorte de crise d'adolescence un peu tardive de quelqu'un qui est né à Neuilly» et qui «en candidat du peuple est aussi crédible que si Mme Parisot se posait en représentante des ouvriers ou M. Madoff en représentant des petits épargnants». Michel Sapin est aussi sur le registre de la cour d'école, dénonçant les «brutalités» et les «violences» des «propos de garnements» tenus par Sarkozy.

Extrait de Libération du 20 février 2012.