Dans la nuit du 20 mai 2010, un Matisse, un Picasso, un Braque, un Modigliani et un Fernand Léger disparaissaient du musée d'Art moderne de Paris. Montant du butin : 109 millions d'euros. Le voleur, surnommé «Spider-Man» par la presse, s'était introduit dans le musée en désossant une baie vitrée et avait embarqué les toiles dans son Renault Espace (lire Libération du 1er février). Lundi, lui et deux receleurs ont été condamnés à des peines de 8, 7 et 6 ans de prison pour «association de malfaiteurs en vue de la commission de vols en bande organisée». Les toiles restant introuvables, les trois hommes ont aussi été condamnés solidairement à payer une amende de 104 millions d'euros à la Ville de Paris, propriétaire des œuvres.
Vol Six à huit ans de prison pour le casse du musée d’Art moderne
par
publié le 20 février 2017 à 20h46
Dans la même rubrique