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Libération

La vente à la découpe de William Saurin s’accélère

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publié le 12 mai 2017 à 20h16

Six mois après la mort de Monique Piffaut et la découverte de faux bilans qui ont entraîné la mise en faillite du groupe agro-alimentaire Financière Turenne Lafayette, une partie des 3 200 salariés de William Saurin sauront en début de semaine à quelle sauce ils vont être mangés. Les candidats potentiels ont jusqu'à ce lundi 15 mai minuit pour déposer leurs offres de reprise pour le pôle plats cuisinés (cassoulet William Saurin, couscous Garbit…), qui emploie 1 300 salariés. Selon le syndicat FGTA-FO, «les dossiers de Raynal & Roquelaure, Cecab (D'Aucy), et de deux fonds de pension devraient être déposés avant lundi soir» au tribunal de commerce de Paris.

L’incertitude règne encore pour les autres pôles du groupe, charcuterie-salaison et pâtes fraîches, qui seront fixés sur leur sort le 29 mai. La coopérative bretonne Cooperl a proposé de reprendre la charcuterie, qui emploie 1 600 personnes. Les pâtes fraîches, elles, font l’objet d’une offre déposée par Pastacorp. En attendant, c’est l’Etat qui assure les fins de mois : le gouvernement a mobilisé près de 70 millions d’euros via un fonds d’aide.