Voilà une autre recrue de la société civile. Présidente d’université, Frédérique Vidal se retrouve avec un portefeuille bien plus étoffé que son prédécesseur, le secrétaire d’Etat Thierry Mandon. Elle est nommée ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Agée de 53 ans, elle est une universitaire pur sucre. Née à Monaco, elle fait ses études en sciences de la vie à Nice, à l’université Sophia-Antipolis. Elle y fera carrière. Professeure des universités, cette spécialiste de génétique moléculaire deviendra présidente de la faculté de sciences, avant de prendre la tête de l’université en 2012 (réélue en 2016). Les défis qui l’attendent sur son nouveau bureau parisien sont costauds. Sur la liste, il y a la mise en place de «prérequis» à l’entrée de l’université. Macron se défend de toute sélection, mais entend ainsi lutter contre l’échec en licence. Les universités auraient l’obligation de proposer des stages de remise à niveau aux étudiants recalés à l’entrée pour ensuite intégrer la filière de leur choix.
Portrait
Enseignement supérieur, Recherche et Innovation Frédérique Vidal Une scientifique aux manettes
par Marie Piquemal
publié le 17 mai 2017 à 20h26
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