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Récap

Richard Ferrand, chômage, Manchester... L'essentiel de l'actu de ce mercredi

Vous n'avez rien suivi de l'actu aujourd'hui ? On fait le point.
Richard Ferrand lors d' une conférence de presse d'Emmanuel Macron, le 2 mars. (Photo Stéphane Lagoutte. Myop pour Libération)
publié le 24 mai 2017 à 18h24

Chômage. En avril, le nombre de chômeurs en catégorie A (sans aucune activité) a baissé de 1,3 % sur un mois pour s'établir à 3 471 800 personnes, annonce le ministère du Travail. Le nombre de demandeurs d'emploi a en revanche augmenté dans les catégories B et C (les personnes travaillant moins et plus de 78 heures par mois).

Industrie. Les salariés de l'équipementier automobile GM&S, qui a vu son redressement judiciaire prolongé jusqu'au 30 juin, vont «déminer» leur usine de La Souterraine (Creuse) dans l'après-midi et reprendront le travail lundi, ont indiqué les syndicats à l'issue d'une assemblée générale. Le site de GM&S est occupé depuis le 11 mai par les salariés qui affirment l'avoir «piégé» avec des bonbonnes de gaz.

Manchester. La police a annoncé l'arrestation d'une cinquième personne dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Manchester. Quatre autres hommes se trouvaient en garde à vue mercredi dont trois arrêtés dans la nuit au sud de Manchester, et un quatrième mardi. L'attentat qui a fait 22 morts et 59 blessés a été revendiqué par le groupe Etat islamique.

Philippines. Des combattants islamistes semant le chaos dans une ville du sud des Philippines ont décapité un chef de la police locale, a affirmé mercredi le président philippin Rodrigo Duterte. «Le chef de la police de Malabang a été stoppé alors qu'il rentrait chez lui à un point de contrôle opéré par des terroristes et je crois qu'ils l'ont décapité sur place directement», a déclaré le président pour justifier la loi martiale imposée dans le sud de l'archipel et qu'il souhaite étendre «dans tout le pays pour protéger la population».

Etat d'urgence. Emmanuel Macron demandera au Parlement la prolongation de l'état d'urgence, qui devait arriver à échéance le 15 juillet, jusqu'au 1er novembre. Le président de la République souhaite par ailleurs «dans les prochaines semaines» un «texte législatif» pour renforcer «la sécurité face à la menace terroriste hors état d'urgence», a déclaré l'Elysée à l'issue d'un Conseil de défense.

Richard Ferrand. Une semaine après la nomination de son premier gouvernement, le ministre de la Cohésion des territoires et compagnon de route de la première heure d'En Marche, Richard Ferrand est épinglé par le Canard enchaîné ce mercredi pour «arrangement familial» à but lucratif. A la clé, un montage immobilier ni illégal, ni préjudiciable au contribuable, mais dont l'opportunisme manifeste laisse place au soupçon de conflit d'intérêts. Le ministre a également employé son fils comme assistant parlementaire pendant quatre mois en 2014. Une embauche que son cabinet a tenté de justifier… très maladroitement.

Mediator. La perspective d'un procès dans l'affaire du Mediator ne recule plus. Le parquet général a demandé officiellement un procès, et cela juste après que la cour d'appel de Paris a rejeté ce mercredi les derniers recours déposés par les laboratoires Servier qui avaient notamment demandé l'annulation de leur mise en examen pour «escroquerie» et «tromperie aggravée» dans le scandale du Mediator.