Menu
Libération

Nicolas Hulot : «Je suis intimement convaincu qu’il y a de possibles alternatives à Notre-Dame-des-Landes.»

Nicolas Hulot ministre de la Transition écologique
par
publié le 28 mai 2017 à 20h36

Au leader de La France insoumise, qui jure que Hulot ne tiendra pas six mois comme ministre de l'Ecologie d'un président social-libéral, l'intéressé répond, dans un entretien au JDD : «Je le dis à mon ami Jean-Luc Mélenchon, si on attend l'alignement des planètes pour agir, nous serons tous morts avant. L'alignement n'est pas là, mais les planètes se sont rapprochées.» Il revient aussi sur l'ensemble des dossiers sensibles. Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ? La médiation de six mois voulue par Macron «lui va bien». Il se dit convaincu qu'elle aboutira à des «alternatives qui peuvent permettre à tous de sortir par le haut». Le couple exécutif qui voit dans le nucléaire «une énergie d'avenir» ? «Ce qui m'intéresse, ce n'est pas ce qu'ils ont dit hier, mais ce que nous allons faire demain», explique le ministre, parlant de «chemin commun» pour la «réduction de la part du nucléaire à 2025». Cela veut dire l'arrêt de réacteurs, dont Fessenheim, qu'il déclare «acquis», et le développement des renouvelables. Hulot se veut porteur d'une «croissance sélective» - notion plus «macro-compatible» que celle de «décroissance» - en promouvant le développement de l'agroécologie. Avec notamment l'organisation d'un grand «Grenelle de l'alimentation» de la «fourche à la fourchette».