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Libération
Justice

Un homme en garde à vue pour l’agression de Nathalie Kosciusko-Morizet

La candidate LR aux législatives à Paris a été agressée jeudi par un homme sur un marché. Le suspect a été placé en garde à vue «pour des faits de violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public».
L'ex-députée Nathalie Kosciusko-Morizet (g) face à Vincent Debraize (de dos), le 15 juin 2017 à Paris (Photo GEOFFROY VAN DER HASSELT. AFP)
publié le 17 juin 2017 à 11h48
(mis à jour le 17 juin 2017 à 18h32)

Un homme soupçonné d'avoir agressé jeudi Nathalie Kosciusko-Morizet a été interpellé ce samedi matin. Il a été placé en garde à vue «pour des faits de violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public» après cette agression contre l'ancienne ministre sur un marché du Ve arrondissement, a indiqué une source proche du dossier à l'AFP.

L'ancienne ministre, candidate LR aux législatives en campagne à Paris, avait perdu connaissance et avait été hospitalisée à la suite de cette agression. Elle en est sortie vendredi. L'homme qui s'en était pris à elle avait pris la fuite après lui avoir déclaré : «C'est votre faute si on a Hidalgo aujourd'hui comme maire» à Paris et «retournez dans l'Essonne», département dont elle est actuellement députée.

Cet homme, né en 1962, s'est présenté de lui-même samedi matin à la police judiciaire de Paris, répondant à une convocation des enquêteurs. «Il a été identifié après des témoignages et grâce à l'exploitation de la vidéo-surveillance», a expliqué une source policière à l'AFP.

La radio RTL croit connaître l'identité de l'agresseur : il s'agirait selon elle de Vincent Debraize, maire sans étiquette de la commune de Champignolles, dans l'Eure. Interrogé par France Info, son adjoint, Jean-Louis Hermier, a confirmé son identité, expliquant que dès la diffusion des photos, «on l'a reconnu». «Ca m'a surpris parce qu'au village on a jamais eu de problèmes», a-t-il aussi dit. La semaine, Vincent Debraize travaille à Paris comme patron d'entreprise.

Cette agression a suscité de nombreuses réactions politiques, l'adversaire de Nathalie Kosciusko-Morizet au second tour des législatives, Gilles Le Gendre (LREM), ayant même suspendu sa campagne.