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Libération

Affaires le petit mea culpa de Bayrou

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publié le 23 juin 2017 à 19h46

François Bayrou met à profit sa liberté d'expression retrouvée pour dévider sa défense dans l'affaire des attachés parlementaires du Modem. Dans une interview à Sud Ouest vendredi, il rappelle qu'à l'époque des faits, le Modem «traversait une mauvaise passe» politique, électorale et financière, «comme toutes les formations politiques en ont connu. Vous cherchez à recaser un maximum de salariés, des gens de confiance. Il se trouve que les parlementaires locaux recherchaient des assistants locaux. Les deux parties étaient bien contentes». Le parti a donc embauché des gens, payés à mi-temps sur le compte du Modem, et, pour l'autre mi-temps sur le compte du Parlement européen. Mais «le Modem n'a jamais eu d'emplois fictifs», insiste Bayrou. Ce que la justice aura justement à déterminer.