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Libération

The Bridge

publié le 23 juin 2017 à 20h16

C'est le nom de la Transat qui part dimanche de Saint-Nazaire, direction New York. En matière de symboles, la dernière née des courses transatlantiques raconte deux choses. D'abord, il s'agit de commémorer le centenaire de l'entrée en guerre des Américains aux côtés de la France en 1917. Ensuite, il s'agit de saluer les chantiers de Saint-Nazaire et leur propension à mettre à flots les paquebots de croisière les plus faramineux. Au final, cela accouche d'un défi particulier qui est un tigre de papier : l'affrontement entre le Queen Mary 2 et les quatre trimarans Ultim n'est qu'une histoire à dormir debout. Il n'y aura pas match entre le géant motorisé et les trimarans volants. Même si les multicoques finissaient devant le bateau de croisière, censé rallier la statue de la Liberté le 1er juillet, cela n'aurait aucune signification. Les quatre concurrents sont d'abord là pour en découdre entre eux. S odebo, Macif, Actual et Idec sont les éclaireurs d'une nouvelle escouade. Leurs skippeurs, respectivement Thomas Coville, François Gabart, Yves Le Blevec et Françis Joyon, finiront par s'affronter en solitaire autour du monde. Dans l'attente, ils partent en équipage se rôder sur l'Atlantique Nord. Les forts vents contraires ne leur rendront pas la tâche facile, mais répétons-le, le but n'est pas que la voile batte le moteur à l'heure où les bateaux se prennent pour des avions.