Elle n'aura pas tenu un an. Arrivée en septembre à la tête de la première organisation d'opposition du Japon, Renho Murata (photo) a démissionné de la présidence du Parti démocrate (PDJ) jeudi. Et ce départ précipité, qui suit des résultats calamiteux pour le PDJ lors des dernières élections à l'Assemblée de Tokyo, est un énième message envoyé à la classe politico-économique de l'archipel, où les femmes n'ont guère de responsabilités malgré le souhait claironné par le Premier ministre, Shinzo Abe. Ce dernier va d'ailleurs laisser partir sa ministre de la Défense. Selon la télévision NHK, Tomomi Inada, proche de Abe, doit démissionner de son poste ce vendredi après la révélation d'une dissimulation présumée de rapports militaires impliquant les soldats nippons. Photo Kyodo News. AP
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