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Libération

Top 14 : on ne prend pas les mêmes et on recommence

publié le 25 août 2017 à 20h06

La saison 2017-2018 du Top 14 débute ce week-end. Qui pour succéder à l’ASM Clermont-Auvergne ? A défaut de lire dans la boule de cristal, fut-elle ovale, voici un petit état des lieux, décliné en cinq points spécifiques résumant les enjeux sportifs et économiques plus ou moins singuliers des nouveaux ébats.

Le président:Certes, son arrivée n'est pas aussi saugrenue que celle d'un Lapon dans le beach-volley, mais c'est bien la première fois qu'un Allemand (s')investit très significativement dans le rugby professionnel français. Hans Peter Wild, septuagénaire milliardaire établi en Suisse, à la tête d'un grand groupe industriel spécialisé dans l'agro-alimentaire, devrait injecter environ 30 millions d'euros sur trois ans au Stade Français.

Le coach : Moyennant un salaire mirobolant, Vern Cotter se retrouve à la tête d'un effectif pléthorique à Montpellier, entre contingent sud-africain et retour en France du troisième ligne Louis Picamoles, promu capitaine.

Le joueur :D'Aaron Cruden à Montpellier à Louis Picamoles à… Montpellier, on a, comme chaque année, l'embarras du choix. Mais, symboliquement, retenons le demi de mêlée international néo-zélandais (25 sélections) Tawera Kerr-Barlow, 26 ans, champion du monde 2015, qui a signé pour trois saisons à La Rochelle, toujours ambitieuse.

Le stade :Exit l'antique stade du Manoir de Colombes, édifié en 1907 ! Jacky Lorenzetti, le président du Racing 92 a fait construire un écrin modulable, l'U Arena, qui entend tout simplement «révolutionner les standards du sport et du spectacle». Inauguration, mi-octobre, avec trois concerts des Rolling Stones. Le premier match, lui, est prévu le 23 décembre, contre Toulouse.

Le règlement:Désormais, seul le dernier du classement est condamné à la descente, l'avant-dernier se voyant offrir un espoir de repêchage. Objectif : dynamiser le jeu en mettant moins de pression sur les clubs.

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