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récap

Corée du Nord, rentrée scolaire, affaire Maëlys... Le point sur l'actu de ce lundi

Vous avez totalement décroché aujourd'hui ? On fait le point sur l'actualité.
Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité s'est tenu au sujet de la Corée du Nord le 4 septembre 2017 à New York. (Stephanie Keith - GETTY IMAGES NORTH AMERICA - AFP)
publié le 4 septembre 2017 à 18h53
(mis à jour le 4 septembre 2017 à 18h57)

Corée du Nord. Les Etats-Unis veulent que l'ONU prenne «les mesures les plus fortes possibles» pour sanctionner le dernier essai nucléaire nord-coréen, a affirmé ce lundi l'ambassadrice américaine aux Nations unies, Nikki Haley, au moment même où Séoul dit avoir décelé des signes de la préparation d'un nouveau tir de missile balistique depuis Pyonyang. La diplomate américaine a souligné lors d'une réunion du Conseil de sécurité qu'il y avait «urgence». La France et la Grande-Bretagne ainsi que le Japon sont favorables à de nouvelles sanctions. La position de Pékin et Moscou n'est pas encore connue. Le vote aura lieu lundi prochain.

Rentrée. Aujourd'hui, plus de 12,4 millions d'élèves ont repris lundi le chemin de l'école, et même en fanfares pour certains. Une rentrée marquée par le retour à la semaine de quatre jours pour un tiers des écoles, la mise en place d'évaluations et des effectifs réduits dans les CP des quartiers défavorisés. Cette dernière mesure a vu le jour notamment à Forbach, en Moselle, où le Président s'est rendu ce lundi comme le veut la tradition. Toutefois, quelques perturbations dans l'agglomération lyonnaise, principalement à Vaulx-en-Velin où les enseignants dénoncent des suppressions de postes sur fond de réforme du CP. L'annonce de la baisse des contrats aidés a également poussé plusieurs municipalités, en métropole et outremer (Réunion et Guyane), à décider ou menacer de reporter momentanément la rentrée scolaire. A Saint-Martin et Saint-Barthélémy, la rentrée a été reportée, mais en raison de l'arrivée annoncée d'un ouragan.

Affaire Maëlys. Une semaine après la disparition de la fillette de 9 ans en Isère, toujours introuvable, l'étau se resserre sur le suspect écroué depuis dimanche soir. Il reconnaît que Maëlys est montée dans sa voiture, où les enquêteurs ont identifié l'ADN de l'enfant, mais il nie toujours l'avoir enlevée. Les événements se sont précipités avec l'annonce, hier soir, de la mise en examen pour enlèvement et de l'incarcération de cet homme de 34 ans, placé en garde à vue dès jeudi mais relâché le lendemain, dans l'attente des résultats de l'expertise de son véhicule.Une autre personne placée en garde à vue, puis libérée vendredi, ne retient plus l'attention des enquêteurs, selon la même source.

L214. Une même amende de 15.000 euros, dont 10.000 avec sursis, a été requise ce lundi par le parquet de Versailles contre deux militants de l'association L214 qui avaient caché des caméras dans un abattoir des Yvelines, filmant notamment l'étourdissement des porcs. Devant le tribunal correctionnel de Versailles, les deux prévenus, jusque là jamais condamnés, ont reconnu les faits, mais les estiment «justes». Ils sont poursuivis pour violation de domicile et tentative d'atteinte à la vie privée. Leurs avocates, Mes Helène Thouy et Caroline Lanty, ont plaidé la relaxe. La décision sera rendue le 9 octobre.