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Libération
Fait divers

Jean-Vincent Placé victime d’une violente agression

Dans la nuit de samedi à dimanche, l’ancien secrétaire d’Etat Jean-Vincent Placé a été violemment agressé par trois individus dans une rue de la capitale. Le sénateur a décidé de mettre entre parenthèses sa carrière politique.
Jean-Vincent Placé, lors du deuxième meeting du parti «Ecologistes !» à Paris, le 26 mars 2016. (Photo Miguel Medina. AFP)
publié le 6 septembre 2017 à 14h11
(mis à jour le 8 septembre 2017 à 15h57)

Jean-Vincent Placé, ancien secrétaire d'Etat chargé de la Réforme de l'Etat et de la Simplification a été violemment agressé à Paris dans la nuit de samedi à dimanche. Selon un proche de Placé, joint par Libération, le sénateur de l'Essonne a été pris à partie par trois individus, munis d'une bombe lacrymogène. Il aurait dans un premier temps tenté de se défendre avant d'être roué de coups par ces trois personnes, y compris lorsqu'il était au sol.

Il souffre de brûlures au troisième degré ainsi que de multiples contusions. Selon l'AFP, l'élu écologiste a également été blessé au dos, à la lèvre (fendue) et à une dent (cassée). Sa carte bleue, son téléphone portable et sa montre estimée à 7 000 euros selon le Parisien ont également été dérobés par les trois assaillants. Six jours d'incapacité totale de travail lui ont été prescrits.

Jean-Vincent Placé, qui dit ignorer la motivation exacte de ses agresseurs, a porté plainte. Jusqu'à présent aucune interpellation n'aurait eu lieu. «Merci aux pharmaciens et aux médecins et …ma dentiste. C'est une chance de vivre en France même quand on subit cette violence si brutale», a écrit sur Twittter l'ex-ministre, après avoir confié qu'il «ne voulai[t] pas parler de cette agression qui [l'] a fortement meurtrie (sic)».

Alors que les élections sénatoriales auront lieu le dimanche 24 septembre, l'incident avait poussé le sénateur à questionner son avenir politique dès le lendemain de l'incident. «J'aime beaucoup la politique mais cette agression me fait réfléchir à arrêter», avait-il déclaré à l'AFP. Ce vendredi, l'élu a finalement annoncé qu'il mettait entre parenthèses sa carrière politique. Une décision que l'élu avait, en réalité, envisagé bien avant la date de son agression «Depuis ma sortie du gouvernement, et pendant l'été, j'ai beaucoup réfléchi à la suite. Cela fait longtemps que je fais de la politique et je ressens la nécessite de passer de ce monde-là à la société civile, ou au privé (…) J'ai donc décidé de marquer une pause, peut-être sera-t-elle définitive, je ne sais pas encore» a-t-il expliqué au Figaro.