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Libération

«Des villes entières, comme Paris, Lyon, Nantes, Bordeaux, Montpellier, Toulouse ou Marseille, seraient soumises à un régime de légalisation du contrôle au faciès.»

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publié le 12 septembre 2017 à 20h16

Le projet de loi antiterroriste, examiné mardi en commission des lois à l'Assemblée nationale, pourrait aboutir à ce que les contrôles d'identité normalement menés aux frontières soient désormais possibles sur «quasiment tout le territoire», s'est alarmée la Cimade. Actuellement autorisés pour une durée maximum de six heures dans une zone située à moins de 20 kilomètres de la frontière terrestre d'un pays de l'espace Schengen, le texte prévoit de les étendre «aux abords» de 373 gares, ports et aéroports, ainsi que «dans un rayon de 20 kilomètres» des 118 points de passage frontaliers. Et pour une durée de douze heures.