Menu
Libération

«S’il avait retiré sa candidature, il serait aujourd’hui Premier ministre et moi président de la République.»

par
publié le 14 septembre 2017 à 20h26

Et si Napoléon avait gagné Waterloo ? Jean-Luc Mélenchon a encore refait jeudi l'histoire de la présidentielle avec des «si» pour faire porter le chapeau de son échec à son ex-rival socialiste : «Benoît Hamon n'a pas été capable de prendre la décision qu'il fallait prendre. […] Les lois de l'histoire n'annulent pas la responsabilité des décisions individuelles. Macron et Bayrou ont su saisir les occasions. Nous aussi. Pas lui», tacle-t-il dans la Provence. Dans la même interview, le leader de La France insoumise «tend la main» à celui qui a quitté le PS - «le seul zoo de France où les animaux se gardent entre eux» - pour fonder le mouvement du 1er juillet : «La vieille gauche est à bout de souffle. Cela ne m'empêche pas de jeter la rancune à la rivière.»