2,6%
C’est le déficit public (en pourcentage du PIB) prévu dans le projet de budget pour 2018, après 2,9 % en 2017, stabilisant la dette publique à 96,8 % du PIB. L’objectif, en restant une deuxième année consécutive sous les 3 %, est de sortir de la procédure de «déficit public excessif» engagée contre la France depuis 2009.
1,7%
C’est l’hypothèse de croissance sur laquelle se base le budget 2018, un taux semblable à celui de 2017. Cette hypothèse est jugée «raisonnable» par le Haut Conseil des finances publiques. Le gouvernement table sur une trajectoire comparable pour les années suivantes, 1,7 % jusqu’à 2021 puis 1,8 % en 2022.
1,8
C’est, en milliard, le budget en plus pour les armées. Après la coupe dans le budget 2017, qui a entraîné la démission du chef d’état-major des armées, le gouvernement accroît les moyens de la défense. Le budget sera porté à 34,4 milliards d’euros, en hausse de 1,8 milliard. Cet effort se concrétisera notamment par la création de 400 postes dans le renseignement et la cyberdéfense.
+3,9%
C’est la hausse du budget du ministère de la Transition écologique, à 10,4 milliards d’euros. L’enveloppe est censée être «au service du plan climat» présenté par Hulot le 6 juillet. Un «paquet solidarité climatique» prévoit notamment une prime à la casse étendue et un chèque énergie généralisé. En revanche, avec 828 postes supprimés, le ministère est un des plus touchés au niveau de l’emploi.