Gérard Larcher (LR), réélu lundi à la présidence du Sénat pour trois ans, a assuré jeudi, à l'AFP, n'avoir «pas d'intention d'obstruction» au sujet de la révision constitutionnelle voulue par Emmanuel Macron, qui nécessite d'obtenir au moins trois cinquième des voix des députés et sénateurs. «On va bientôt travailler ensemble avec François de Rugy», a dit Larcher à propos du président LREM de l'Assemblée.
Sur le contenu de la révision, «on converge sur la réforme institutionnelle, la réforme du Conseil supérieur de la magistrature ou sur la suppression de la Cour de justice de la République», a affirmé Larcher. Qui s'est aussi déclaré favorable à ce que les ex-présidents ne siègent plus de droit au Conseil constitutionnel. En revanche, Larcher a posé quelques lignes rouges : «S'il faut constitutionnaliser le mode électoral, je dis non.» Tout comme à la réduction du nombre de parlementaires. Sur la limitation du cumul des mandats dans le temps, «c'est la démocratie qui doit décider».