Taxé de «président des riches» par la gauche alors que s'engage à l'Assemblée nationale un débat budgétaire visant à supprimer partiellement l'ISF, Emmanuel Macron inaugurait lundi le chantier de «la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes». Devant une quarantaine «d'acteurs» invités à l'Elysée - chefs d'entreprise et responsables politiques ou associatifs -, il a annoncé le lancement d'une concertation qui doit aboutir, dans six mois, à la définition d'une «stratégie de prévention» pilotée par Agnès Buzyn, ministre de la Solidarité et de la Santé. Pas d'annonce concrète, a fortiori aucun engagement budgétaire, n'était au menu de mardi, «journée mondiale du refus de la misère» célébrée depuis 1992 à l'initiative d'ATD Quart Monde. «Nous craignons que les délais imposés cachent en réalité l'absence de moyens financiers», a déclaré au JDD François Soulage, le président du collectif Alerte réunissant 38 associations.
Social Macron et sa lutte sans moyens contre la pauvreté
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publié le 17 octobre 2017 à 20h56
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