Une perquisition a été menée mercredi au siège du Modem, à Paris, dans l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs des assistants parlementaires européens du parti, affaire qui a entraîné la démission de trois ministres, dont François Bayrou. «Plusieurs milliers de documents (contrats de travail, bulletins de salaires, courriels attestant de la réalité du travail des assistants…) ont été transmis aux enquêteurs», a indiqué à l'AFP une source dans l'entourage du Modem. Et d'ajouter crânement : «Nous avions proposé de leur fournir d'autres éléments et nous ne voyons donc aucune objection à ce qu'ils viennent les saisir eux-mêmes.» La justice cherche à savoir si des collaborateurs parlementaires ont été en partie rémunérés par les fonds publics du Parlement européen alors qu'ils étaient affectés à d'autres tâches pour le Modem. «Si on veut […] prouver notre bonne foi et notre honnêteté […], il fallait en passer par là», a réagi sur BFM TV le député Modem Patrick Mignola.
Emplois fictifs : perquisition au Modem
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publié le 18 octobre 2017 à 20h26
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