«Le site de Belfort doit être au cœur du développement du TGV du futur, il s'agit de la meilleure garantie d'avenir» : c'est ce qu'a indiqué jeudi Bruno Le Maire à l'issue de sa visite de l'usine Alstom. Le ministre de l'Economie a aussi confirmé les divers engagements pris il y a un an par son prédécesseur pour éviter la fermeture du site (lire Libération de jeudi). L'usine de Belfort espère produire les motrices de ce «TGV 2020», ce qui garantirait l'avenir de ses 490 salariés. Mais élus et syndicats, qui s'inquiètent du prochain rachat d'Alstom par Siemens, sont restés sur leur faim car Bruno Le Maire n'a pas annoncé de commande ferme pour le «TGV du futur». La SNCF joue en effet la montre pour contraindre Alstom à baisser ses prix.