ans de prison et 30 millions d'euros d'amende pour blanchiment, c'est la condamnation infligée par le tribunal correctionnel de Paris à Teodorin Obiang, vice-président de son père, lequel dirige la Guinée-Equatoriale depuis 1979. Des peines assorties de sursis, au motif que «la peine doit être un avertissement» plus qu'une sanction. Mais aussi parce que l'homme n'entend nullement rendre de comptes à la justice française. Lors de la lecture du jugement, des oreilles bancaires ont sifflé. Concernant le luxueux penthouse parisien, «la Banque de France a joué un rôle essentiel dans l'acquisition du bien. Son attitude et celle de la Société générale ont pu lui [Obiang, ndlr] laisser penser qu'il y avait […] un sentiment de protection, voire d'impunité».R.L.
Teodorin Obiang : 3 ans de prison et 30 millions d’euros d’amende
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publié le 27 octobre 2017 à 20h26
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