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Alexia

Joggeuse tuée : aucune certitude sur les causes de la mort

Les proches d'Alexia Daval: sa mère Isabelle Fouillot, son mari Jonathan Daval et son père Jean-Pierre Fouillot lui rendent hommage à Gray le 5 novembre 2017 (Photo SEBASTIEN BOZON. AFP)
publié le 6 novembre 2017 à 15h01

Ce lundi, la conférence de presse d'Edwige Roux-Morizet, la procureure de Besançon, fut brève (une dizaine de minutes) : l'autopsie du corps d'Alexia Daval, la joggeuse de 29 ans assassinée en Haute-Saone, ne permet pas encore de tirer de conclusions.«Son décès est probablement dû à une asphyxie. Il n'est pas possible d'affirmer qu'elle n'a pas été violée» a dit la magistrate, nuançant du coup une information de l'AFP sortie ce week-end selon laquelle il y aurait eu strangulation, mais pas de violences sexuelles. Cette dernière a précisé : «Le corps n'est pas suffisamment calciné pour nuire aux recherches».La jeune femme, employée de banque, avait disparu samedi 28 octobre, après avoir quitté son domicile de Gray-la-Ville, aux alentours de 9h30 du matin, pour aller faire un footing. Son corps, carbonisé, avait été retrouvé deux jours plus tard, le lundi 30 octobre, caché sous des branchages dans la commune d'Esmoulins, à quelques kilomètres de son parcours habituel le long de la Saone. Une information judiciaire a été ouverte pour assassinat dans la foulée et la procédure confiée au parquet de Besançon, celui de Vesoul (jusque-là en charge du dossier) ne disposant pas de pôle criminel en mesure d'instruire l'affaire.Ce dimanche, une marche blanche a réuni environ 8 000 personnes à Gray, ville voisine du petit village de Gray-la-Ville, où les parents de la victime, très connus dans le secteur, possèdent un bar PMU. Edwige Roux-Morizet s'est refusé à évoquer la traque des suspects : «Si j'avais des pistes, je ne vous le dirais pas». Les obsèques d'Alexia Daval auront lieu mercredi.