Tariq Ramadan n'enseignera plus et ne mettra plus les pieds à l'université d'Oxford. Après avoir maintenu le professeur d'études islamiques contemporaines à son poste en dépit des allégations de viols, d'agressions sexuelles et de violences qui pèsent sur lui, la prestigieuse université britannique, qui avait mis en place ces derniers jours une cellule d'écoute pour les étudiants, a annoncé mardi son congé. «L'université a toujours reconnu la gravité des accusations contre le professeur Ramadan, tout en rappelant l'importance d'être objectif et les principes de justice et de procédures correctes», a expliqué l'institution, précisant que cette mesure «ne présume en rien ni ne reconnaît une quelconque culpabilité» mais permet «de répondre à l'inquiétude grandissante et compréhensible» en ses murs.