Samedi soir à Sarcelles, dans le Val-d'Oise, un policier de 31 ans a tué trois personnes et en a blessé trois autres avant de retourner son arme de service contre lui. L'homme, qui était en instance de séparation, a grièvement blessé sa compagne au visage, selon le procureur de la République de Pontoise. Celle-ci se trouvait toujours dans un état critique dimanche. Il a ensuite abattu deux passants, un homme de 30 ans, qui «venait voir ce qui se passait», et un autre âgé de 44 ans, «sorti acheter des cigarettes». Puis il s'est rendu au pavillon de la famille de sa petite amie, où il a tué le père, blessé grièvement au thorax la mère et tiré dans le fémur de la sœur avant de se suicider. «C'est quelqu'un qui, à un moment donné, déraille totalement. Comme il est armé, il peut tirer. C'est le drame de la police», a affirmé Gérard Collomb dans l'émission Questions politiques, sur France Inter. Cependant, pour le ministre de l'Intérieur, cela ne remet pas en question le fait que les policiers puissent rester armés en dehors de leur service, disposition prise après les attentats de 2015.
Val-d’Oise Trois personnes tuées par un policier à Sarcelles
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publié le 19 novembre 2017 à 20h06
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