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Libération

Affaire Lafarge en Syrie Trois personnes mises en examen

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publié le 1er décembre 2017 à 20h16

Victime de «racket» ou responsable de «financement d'une entreprise terroriste», de «mise en danger de la vie d'autrui» et de «violation du règlement européen» ? Un ancien dirigeant du leader français du matériel de construction, Frédéric Jolibois, directeur de l'usine à partir de 2014, a été mis en examen vendredi après-midi. Il est mis en cause pour avoir versé des fonds aux factions militaires ayant contrôlé la zone où est implantée sa cimenterie dans le nord de la Syrie. Deux autres cadres du cimentier Lafarge, soupçonné d'avoir indirectement financé des groupes jihadistes, dont l'EI, pour continuer à faire fonctionner sa cimenterie en Syrie malgré la guerre, ont également été mis en examen plus tard dans la journée. Bruno Pescheux, directeur de l'usine de 2008 à 2014, et Jean-Claude Veillard, directeur sûreté chez Lafarge, sont poursuivis pour «financement d'une entreprise terroriste» et «mise en danger de la vie d'autrui».