Le suspense est tombé : samedi au Mans, Benoît Hamon a annoncé le nom de son mouvement, Génération·s. Le tout devant près de 2000 personnes et toutes les couleurs de la gauche. Au premier rang, des représentants de la France insoumise, le PCF, le PS et EE-LV. La gauche plurielle à l’ancienne.
Dans son discours, qui a approché l’heure alors qu’il devait s’exprimer une petite vingtaine de minutes, le dernier candidat socialiste a la présidentielle a invoqué une célèbre citation de Nelson Mandela : «Je ne perds jamais, soit je gagne soit j’apprends.» Benoît Hamon a ajouté sa petite touche personnelle avec un «Moi, avec mon score à la présidentielle j’ai appris». Le 6% est encore dans toutes les têtes.
Pour le reste, il a fait le tour de ses sujets favoris : le revenu universel, les perturbateurs endocriniens et l’écologie. Il n’a pas oublié de glisser quelques tacles à Emmanuel Macron et sa «politique de droite». Hamon en a profité pour dévoiler un rêve : devenir la première force politique progressiste du pays. Le chemin est encore long.