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Libération

Scénario 1 le Réaménagement de l’aéroport de Nantes-Atlantique

publié le 13 décembre 2017 à 20h46

nNuisances sonores Point noir de ce projet : le maintien du bruit pour les riverains de l'aéroport, situé en zone urbaine, à 5 kilomètres seulement du centre-ville de Nantes. Quelque 3 500 à 6 000 personnes subissent ainsi des «nuisances significatives», selon les rapporteurs, et environ 67 000 une «gêne modérée». Une situation «améliorable», note le rapport, par l'allongement de la piste afin de décaler le seuil d'atterrissage, ou encore le plafonnement du nombre de vols de nuit.

nSécurité aérienne Le réaménagement de cet ancien aéroport conduira, à terme, à mettre le site aux standards internationaux en termes de sécurité. En revanche, et toujours en raison de sa proximité avec la ville, les avions continueront de survoler des zones fortement habitées.

nImpacts environnementaux Du fait de sa situation, l'aéroport génère, en zone urbaine, des «nuisances atmosphériques» liées aux particules. Mais son extension devrait être sans impact majeur pour l'environnement, qu'il s'agisse des zones humides, ou encore de la réserve du lac de Grand-Lieu, à proximité du site.

nUrbanisme et agriculture Le réaménagement ne devrait pas entraîner de «restrictions nouvelles» aux projets d'urbanisme, estime le rapport. La réduction des contraintes du nouveau plan d'exposition au bruit (PEB) devrait même permettre la construction de 600 nouveaux logements en zone dense. Un tel choix devrait aussi et surtout permettre de conserver les terres de NDDL, et «de construire un projet agricole inédit».

nAccès et mobilité La proximité de Nantes-Atlantique avec la ville, et donc avec les transports urbains, lui confère un atout indéniable. Des études restent néanmoins nécessaires pour la prolongation du tramway.

nCoûts Ce pourrait être l'avantage décisif du projet de réaménagement de l'actuel aéroport : son moindre coût comparé à NDDL. Entre 365 et 460 millions d'euros, dont 40 millions pour le tram. Soit entre 270 et 365 millions moins cher que NDDL. Non évaluée, cependant, par les rapporteurs, et qui pourrait alourdir l'addition, l'éventuelle indemnité de résiliation du contrat à verser au consortium chargé des travaux de NDDL. Qui pourrait atteindre, selon les sources, entre 150 et 200 millions d'euros.