nNuisances sonores Point fort du projet de construction de nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes (NDDL), «le très faible impact» en termes de bruit sur les populations. Et pour cause : il serait implanté en zone largement agricole, donc faiblement habitée. Les «nuisances significatives» ne concerneraient ainsi que 200 personnes, et la «gêne modérée» quelque 1 500 riverains seulement, selon le rapport remis mercredi au Premier ministre.
nSécurité aérienne Construite ex nihilo, la plateforme sera évidemment aux standards internationaux, en termes de sécurité, dès son ouverture. Par ailleurs, étant beaucoup plus éloignée de la ville de Nantes que l'aéroport actuel, les avions n'auront pas à survoler les zones urbaines.
nImpacts environnementaux C'est l'un des principaux points négatifs du projet NDDL, dénoncé par ses opposants : ses conséquences sur l'environnement. Car si la pollution atmosphérique sur la population sera marginale, en raison du caractère peu dense du territoire concerné, l'infrastructure aura un fort impact sur les zones humides et les espèces protégées. Quant aux dispositifs de compensation, les rapporteurs s'interrogent sur sa «faisabilité».
nUrbanisme et agriculture La construction de l'aéroport générera une «consommation directe» de 1 100 hectares, conduisant à la disparition immédiate de 1 000 hectares de surfaces agricoles. Devrait également s'ensuivre un «étalement urbain à long terme» induit par l'activité de la plateforme. A l'inverse, il libérera des zones déjà «artificialisées» de l'aéroport de Nantes-Atlantique pour la construction de quelque 2 300 logements.
nAccès et mobilités Les infrastructures d'accès au nouvel aéroport pourraient profiter au reste du territoire, comme le «barreau» routier ou le tram-train, même si des études et un plan de financement sont encore nécessaires pour ce dernier. Le projet accentuerait cependant le déséquilibre logements -emplois entre le nord et le sud de la Loire, note le rapport.
nCoûts Point (très) négatif pour l'option Notre-Dame-des-Landes : son coût, estimé à 730 millions d'euros, dont 160 millions pour le seul tram-train. Soit 270 à 365 millions d'euros de plus que le projet de réaménagement de l'actuel aéroport Nantes-Atlantique. Si la facture a gonflé depuis l'estimation de juin 2016 (560 millions), c'est notamment parce que les «aménagements transitoires» de Nantes-Atlantique n'avaient pas été pris en compte, expliquent les rapporteurs.