La SNCF peut l'avoir mauvaise. Les 2 500 passagers restés momentanément à quai à la gare de Bercy vendredi ont occulté le départ, plutôt sans problème, de 1,7 million de voyageurs qui avaient choisi le train ce week-end. Le fait qu'il soit possible d'acheter un titre de transport sur certains TER ou Intercités et ne pas trouver de place les jours de grands départs fait polémique. A la différence des TGV, la réservation n'est pas obligatoire pour ces trains, et les billets sont en général valables sept jours. Un train peut donc se retrouver avec plus de billets vendus qu'il ne peut contenir de passagers. Dimanche sur RTL et France Info, le directeur général adjoint de la SNCF, Mathias Vicherat, a laissé entendre que le groupe réfléchissait «pendant les périodes de forte affluence» à «prévoir des voyages qui se feront uniquement avec réservation». La SNCF pourrait alors se rapprocher du transport aérien, pour lequel la réservation est obligatoire. Et où, lorsqu'elle est pratiquée, la surréservation donne lieu à une indemnisation prévue par les règles européennes.
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