Dans une interview au quotidien espagnol El Mundo, qui a fait de lui la personnalité de l'année, Macron se dit prêt à un changement en Corse après la victoire des nationalistes aux territoriales, mais rappelle que la Constitution ne permet «pas de donner satisfaction à certaines revendications, comme le statut de résident ou la co-officialité de la langue corse». Après s'être autocongratulé sur sa réforme «claire» du code du travail, le Président dézingue cette «grande tradition française : celle des trahisons successives. On fait une campagne pour rassembler le cœur de ses militants pendant la primaire, puis on revoit son programme pour séduire un électorat plus large pendant la campagne, et enfin on gouverne de manière encore différente. Cette méthode a brisé la confiance des Français».
Emmanuel Macron : «Il est possible de réfléchir à d’éventuelles évolutions [du fonctionnement de la collectivité de Corse, mais] dans le cadre de la Constitution.»
par
publié le 27 décembre 2017 à 20h46
Dans la même rubrique